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Clet Abraham, l’artiste qui transforme les panneaux de signalisation du monde entier

par Bluebob
L'artiste français Clet Abraham transforme les mornes panneaux de signalisation urbains du monde entier pour égayer un peu la ville ou faire passer des messages en écho avec l'actualité

L’artiste français Clet Abraham sévit un peu partout dans le monde pour égayer les rues et faire des messages très souvent marquants. Comment ? En détournant les mornes panneaux de signalisation avec des stickers percutants !

Clet Abraham, l’artiste qui transforme les rues des grandes villes

Contrairement à ce que pourrait nous faire croire son nom, l’artiste Clet Abraham – dit « Clet » – est bien Français !

Breton, même, puisqu’il est né il y a 55 ans dans cette magnifique région. Il a d’ailleurs fait ses classes à l’École des Beaux-Arts de Rennes avant de s’envoler pour l’Italie et sa capitale, plus précisément. Quelle meilleure destination que Rome pour un artiste ? Florence peut-être ? Que cela ne tienne, il s’y installera en 2005 et y fera son nid.

C’est aussi dans la capitale de Toscane et véritable berceau de la Renaissance que son art est devenu la coqueluche de nombreux collectionneurs et a attiré l’intérêt de nombreuses galeries. Mais c’est aussi à Florence qu’il s’est peu à peu encanaillé pour taquiner le Street Art. En effet, c’est là-bas que lui est venue l’envie de détourner les panneaux signalétiques des rues avec des stickers de sa conception pour apporter un peu de gaité à ces formes tristement fonctionnelles. Voire envoyer des messages plutôt percutants.

De fait, il a exporté cette salutaire et inspirante manie artistique un peu partout dans le monde. De Florence à Paris, mais aussi Londres, Tokyo, et récemment encore les villes des États-Unis.

L'artiste français Clet Abraham transforme les mornes panneaux de signalisation urbains du monde entier pour égayer un peu la ville ou faire passer des messages en écho avec l'actualité

Clet Abraham en train de détourner le sens interdit d’une rue de Paris

Évidemment, si dans un premier temps les autorités ont fait grise mine face à ce « sabotage » d’équipement urbain, certaines l’ayant même poursuivi (ainsi que son épouse) pour détérioration d’équipement public, elles se garderaient bien aujourd’hui d’effacer son « oeuvre ».

Car, dorénavant, les messages distillés par Clet sur les panneaux signalétiques des grandes capitales du monde marquent les esprits… et la réputation des rues ! Et il n’est pas rare aujourd’hui que des voyageurs qui visitent Paris, Londres, Florence ou Tokyo fassent un détour pour aller admirer une oeuvre de Clet !

Redonner du sens à coups de stickers

En réalité, le talent de Clet passe par sa conception de stickers qui, pensés sur les panneaux en question (sens interdit, interdiction de stationner, etc.), redonnent un sens à la signalétique une fois l’autocollant appliqué et nouvellement fondu dans le visuel.

L'artiste français Clet Abraham transforme les mornes panneaux de signalisation urbains du monde entier pour égayer un peu la ville ou faire passer des messages en écho avec l'actualité

Un panneau de passage piéton qui se transforme en une fresque de l’évolution

Ainsi, sur le compte Instagram de l’artiste, on peut admirer un panneau de stop qui prend des airs de sommations à Poutine d’arrêter les bombardements sur l’Ukraine.

L'artiste français Clet Abraham transforme les mornes panneaux de signalisation urbains du monde entier pour égayer un peu la ville ou faire passer des messages en écho avec l'actualité

Clet et son message pour demander l’arrêt des bombardements en Ukraine

Enfin, les « détournements » de Clet ne sont jamais anodins et gratuits, et ils portent toujours un message engagé, qu’il soit ancré sur l’actualité ou plus largement sur la liberté d’expression ou de circulation. Et ça, on adore forcément !

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un « Clet » près de chez vous, nous ne pouvons que vous conseiller de le suivre sur sa page Facebook, son compte Instagram ou sur son site internet pour suivre son actualité… Et découvrir ses nouvelles « exactions » !

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