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À Marseille, les citoyens se mobilisent pour nettoyer les plages après les intempéries

par Bluebob
À Marseille, plage de l'Huveaune, des citoyens ont répondu à l'appel des associations pour nettoyer les plages après les intempéries qui ont rejeté les tonnes déchets amoncelés en ville sur les plages

Alors qu’en ville les tonnes de déchets s’amoncèlent dans les rues de Marseille, des centaines de citoyens ont répondu à l’appel des associations pour nettoyer les plages souillées par les intempéries.

À Marseille, des habitants mobilisés pour nettoyer leurs plages en pleine grève des éboueurs

En ce moment, les rues de Marseille ressemblent à une exposition à ciel ouvert de ce que l’humain peut produire comme déchets, la grève des éboueurs faisant rage et les négociations entre la Métropole et les syndicats s’enlisant. C’est dans ce contexte que les intempéries du week-end dernier n’ont pas manqué de ternir encore un peu plus le décor de la sublime cité phocéenne.

Ainsi, alors qu’en une nuit il a plu l’équivalent de deux mois de précipitations, l’Huveaune est sorti de son lit pour inonder une partie de la ville. Le fleuve, qui traverse Marseille avant de se jeter dans la Méditerranée, a embarqué en quelques heures les tonnes de déchets que les éboueurs refusent d’évacuer depuis le 24 septembre… pour les rejeter sur les célèbres plages du Prado et de L’Huveaune.

Un événement climatique extraordinaire, certes, mais une catastrophe écologique et sanitaire sans aucun doute.

Aussi, choqués par les images et répondant à l’appel des associations 1 Déchet par jour et Clean My Calanques, des centaines de Marseillais se sont donné rendez-vous sur les plages pour ramasser les déchets rejetés sur les plages.

De fait, si les associations se félicitaient du succès de cette mobilisation citoyenne exemplaire, cette dernière cache toutefois une réalité plus préoccupante. Et ce sont les bénévoles mobilisés pour le nettoyage qui mettent les mots sur les maux. Quand ils dénoncent une inconscience et un « je-m’en-foutisme » coupables.

C’est une prise de conscience qui doit être collective, par-delà les pratiques ménagères de chacun, les guéguerres politico-syndicales de certains, et qui doit être dictée par l’urgence d’agir et de changer nos comportements.

La nature vient de nous le rappeler vigoureusement.

Source : Reporterre

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