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Gaku, maître de l’art éphémère du Mukimono

par Bluebob
Gaku, maître de l'art éphémère du Mukimono ou "chose épluchée"

Le Mukimono (ou « chose épluchée ») est l’art de sculpter les fruits et les légumes. Une discipline d’orfèvre dans laquelle est passé maître l’artiste japonais Gaku, dont nous vous proposons de découvrir quelques-uns des chefs d’oeuvre.

On ne joue pas avec la nourriture… sauf pour faire de l’Art !

Certes, nous avons sans doute déjà tous entendu au moins une fois l’inévitable « On ne joue pas avec la nourriture ! ».

Adage ancestral que n’a visiblement pas intégré l’artiste japonais Takehiro Kishomoto, alias « Gaku ». À notre plus grand plaisir d’ailleurs, puisqu’il passe le plus clair de son temps à réaliser d’incroyables sculptures à base de fruits et de légumes.

Gaku, maître de l'art éphémère du Mukimono

Armé de son couteau de modélisme, Gaku cisèle toutes sortes de fruits et de légumes. Leur dédiant des formes insolites (dragons, etc.) ou leur imprimant des textures, des motifs géométriques ou des typographies japonaises, il rend le tout assez sidérant.

Qu’il s’agisse de pommes, de radis, de bananes ou autres mangues, Gaku les sculpte. Gravant leur peau ou ciselant leur chair, l’artiste parvient miraculeusement à leur offrir de nouvelles formes, à leur insuffler un mouvement insolite.

Le Mukimono, un art traditionnel japonais

En fait, cette discipline relevant parfois de la micro-sculpture s’appelle le Mukimono (ce qui signifie littéralement « chose épluchée »), un art devenu populaire au Japon au XVIe siècle et qui s’est ensuite exporté en Thaïlande sous le nom de Kae-Sa-Luk.

Aujourd’hui, le Mukimono fait partie de la culture culinaire commune aux deux pays, et aucun chef cuisinier japonais ou thaïlandais digne de ce nom ne peut ignorer sa maîtrise.

Gaku, le maître de l'art éphémère du Mukimono

Cependant, Gaku a réussi à capturer cet art éphémère en l’immortalisant sur son compte Instagram. Ce dernier réunit aujourd’hui plus de 300 publications (photos, vidéos) et plus de 281 000 abonnés.

Un art éphémère

Car l’art de Gaku ne dure pas. Si chaque fruit ou légume lui offre une forme, des couleurs et des textures spécifiques à travailler, son oxydation plus ou moins rapide ne lui permet pas de traîner en route.

Bien qu’il triche un peu avec de l’eau et du jus de citron, il se voit souvent contraint de réaliser ses véritables chefs d’oeuvre en quelques minutes seulement (comme peuvent en témoigner ses vidéos sur Instagram).

Ensuite, une fois son oeuvre achevée, il s’empresse de l’immortaliser en la photographiant, souvent sur fond de papier journal. Ainsi, il oppose à la complexité de sa sculpture la simplicité du décor. Un cliché qu’il publie ensuite sur Instagram.

Et après ? Hé bien il la mange !

Car même s’il a choisi de jouer avec la nourriture pour en faire un art, il n’a pas oublié sa fonction première !

Est-ce cela qu’on appelle l’art consommable ?

Enfin, nous vous proposons de découvrir ci-dessous quelques-uns de ses chefs d’oeuvre, sachant qu’il publie assez fréquemment de nouveaux clichés sur son compte Instagram, que nous ne saurions que trop vous conseiller de suivre.

 

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