La lanceuse de javelot polonaise Maria Andrejczyk a vendu aux enchères sa médaille d’argent chèrement gagnée lors des JO de Tokyo pour financer l’opération cruciale d’un enfant de 8 mois.
Maria Andrejczyk, la médaille d’or du coeur
L’information n’est pas certes pas de toute fraîcheur puisque tout ça s’est passé dans la première quinzaine du mois d’août.
Mais, lors de cet été éminemment sportif mais pas toujours exemplaire en termes de comportements, elle est sans aucun doute l’une des inspirantes qui soient. Jugez plutôt…
Lors des derniers JO de Tokyo, la lanceuse polonaise Maria Andrejczyk, 25 ans, a terminé deuxième du concours du javelot. Remportant de fait une très belle médaille d’argent derrière la chinoise Shiying Liu, et juste devant l’Australienne Kelsey-Lee Barber.
Bref, une performance XXL et l’aboutissement de dizaines d’années d’entraînement qui se concrétisent dans cette médaille d’argent gagnée de haute lutte.
Mais, quelques jours après l’avoir gagnée, Maria Andrejczyk annonce qu’elle vend sa médaille aux enchères. La raison ? Aider une famille à financer l’opération d’un bébé de 8 mois souffrant d’une grave malformation cardiaque qui peut lui être fatale.
Une médaille d’argent contre la vie d’un enfant
Ce geste peu banal aurait pu lui valoir l’ire du Comité International Olympique (CIO). Mais pour Maria Andrejczyk, « une médaille n’est qu’un objet, mais elle peut être d’une grande valeur pour les autres ». C’est pourquoi elle a décidé d’exploiter le fruit de sa performance pour sauver une vie plutôt que de « la laisser prendre la poussière dans un placard ».
Ainsi, Maria Andrejczyk a mis sa médaille d’argent aux enchères, espérant obtenir une partie des 330 000 € nécessaires à l’opération du petit Milosz. Au lieu de quoi elle a fini par collecter l’intégralité de la somme, aidée par une mobilisation populaire très émue par son geste, et par la société Zabka qui a finalement remporté l’enchère.
Finalement, particulièrement touchés par l’engagement de l’athlète, ayant elle-même dû vaincre un cancer des os en 2016, les dirigeants de la chaîne de magasins de proximité ont refusé de prendre sa médaille et la lui ont rendue.
Finissant de récompenser ainsi l’extraordinaire performance sportive, humaine et solidaire de l’athlète polonaise.
Quant au petit Milosz, il devrait s’envoler très bientôt avec ses parents pour les États-Unis pour y être opéré.
Quelle meilleure histoire vraie pourrait le mieux nous inspirer pour la saison à venir ?