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Sibérie : un étudiant contraint de suivre ses cours en ligne dans un arbre

par Bluebob
En Sibérie, un jeune russe contraint de monter dans un bouleau de 8 mètres pour suivre ses cours en ligne

Un jeune étudiant russe, confiné dans sa campagne sibérienne avec un réseau 2G moribond, se voit contraint de grimper tous les jours dans un bouleau de 8 mètres pour suivre ses cours en ligne, sur son téléphone.

Confinement en Sibérie : allez au bouleau !

Comme quasiment tous les étudiants du monde, Alexeï Doudoladov a du se plier aux règles de confinement strict imposées par son gouvernement pour combattre la propagation du virus. Sauf que lui, comme son nom l’indique, est russe, et qu’il vit dans le petit village de Stankevitchi, en pleine Sibérie !

Quand il a vu ses cours suspendus à l’Institut des Transports par voies navigables d’Omsk, il a dû se réfugier dans la ferme familiale, dans son petit village seulement desservi par un réseau 2G moribond. Le réseau 4G étant en panne depuis plusieurs semaines.

Après avoir testé en vain tous les recoins, portable en main, pour accéder à une connexion satisfaisante lui permettant de suivre ses cours en ligne, il a réussi à débusquer un signal suffisamment puissant… à 8 mètres de haut, dans un bouleau !

Une prise de risque obligatoire pour valider son année

Son « bouleau connecté » s’est finalement avéré le seul lieu où il lui était non seulement possible de capter le signal pour suivre ses cours en live, mais aussi pour attester de sa présence sur Zoom.

En Sibérie, un étudiant contraint de monter dans un bouleau de 8 mètres pour suivre ses cours en ligne

Sans signal, il ne pourrait donc pas attester de son assiduité auprès de ses professeurs. Ce qui pourrait grandement compromettre son année…

De cette manière, il est ainsi contraint de grimper tous les jours dans son bureau perché pour suivre ses cours. Mais aussi surfer sur le storytelling de sa situation qui en a fait aujourd’hui un blogueur à la mode. En effet, il ne manque pas une occasion (et un accès au réseau) pour raconter – avec talent – ses déboires au monde entier. Ce qui lui a valu de se constituer une belle petite audience.

Comme il le raconte sur son compte Instagram, « cet été je suis devenu un blogueur populaire sur Tik Tok et je menais des lives depuis mon bouleau ». Cependant, les saisons ont défilé et « on n’est déjà plus en mai, et je dois sacrifier ma santé. J’ai déjà attrapé une pneumonie bilatérale ». Dur dur d’être un blogueur sibérien… Un S.O.S. qui a été vu près de 2 millions de fois sur Tik Tok et 60 000 fois sur Instagram.

Un appel au secours bien reçu par… Tik Tok !

S’il a ému la communauté des réseaux sociaux, cela n’a visiblement pas suffi à attendrir les autorités locales qui l’ont gentiment invité à aller se connecter sur l’autoroute. Ils ont le sens de l’humour en Sibérie !

Mais il semblerait que son salut vienne finalement de Tik Tok.

C’est ainsi que, touchée par le volontarisme (pour ses études ou sa carrière de blogueur ?) du jeune homme, l’entreprise chinoise a proposé de faire réparer, à ses frais, la connexion internet de la ferme familiale. En prime, elle l’a même invité à rejoindre son programme de développement de talents pour l’aider à « exploiter son potentiel de blogueur sur la plateforme ».

Voilà bien une autre manière de s’élever, bien moins froide et dangereuse, et sans aucun doute plus adaptée à ses capacités universitaires… et digitales !

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