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Solidays : une édition unique dédiée aux soignants, en première ligne contre le virus

par Bluebob
Cette année, une édition spéciale du festival Solidays s'est déroulée avec un seul jour de concerts en plein air dédié aux soignants et aux "soldats de la première ligne" contre le virus

Bien que contrainte d’annuler pour la 2e année consécutive le festival Solidays, l’association Solidarité Sida a tout de même fêté le retour des concerts en plein air en organisant une mini-édition intégralement dédiée aux personnels soignants et à celles et ceux qui ont été « en première ligne » depuis un an contre le virus.

Solidays, une mini-23e édition spécialement dédiée aux personnels soignants

La 23e édition du cultissime festival Solidays, qui regroupe chaque année à l’hippodrome de Longchamp (Paris) près de 230 000 spectateurs pour lutter contre le virus du Sida, devait initialement se dérouler en juin avec, à l’affiche, des noms tels que Damso, Sean Paul ou les Black Eyed Peas.

Contrainte pour la 2e année consécutive d’annuler dès le printemps sa formule sur 3 jours à cause de la propagation du COVID-19, l’association Solidarité Sida, emmenée par Luc Barruet et Eric Elzière, a tout de même tenu à célébrer à la fois le personnel soignant et le retour des concerts avec une mini-édition très spéciale. Et presque improvisée en quelques mois !

En effet, c’est le délai qu’il aura fallu à l’organisation pour annuler sa 23e édition et la faire renaître ce dimanche 4 juillet. En grande partie grâce à la mobilisation de ses partenaires et des artistes. Pour offrir une journée très spéciale dédiée aux personnels soignants et « aux soldats de la première ligne » qui, depuis plus d’un an, combattent et font reculer le virus.

Et si la programmation du festival a forcément évolué, elle a tout de même permis à la scène temporaire de Paris – Longchamp de recevoir – M -, Soso Maness, Amadou et Mariam, Suzane, Youssoupha, Hervé, Yael Naim ou encore 47Ter. Un chouette cadeau bien mérité pour les seuls yeux et oreilles de celles et ceux qui se sont battus contre le COVID-19.

10 000 soignants invités pour célébrer la solidarité et le combat contre le virus

Habituellement fédératrice pour lutter contre un autre virus, c’est un sublime geste de remerciement et de reconnaissance dont a fait montre Solidarité Sida en invitant exclusivement les 10 000 soignants présents à cette mini-édition hier.

Des festivaliers qui ont, le temps d’une journée, troqué leurs blouses blanches, leurs masques et leurs gants contre des lunettes de soleil (malgré la météo capricieuse) ou des verres de bière.

Un « petit geste qui fait du bien » pour Farah, 26 ans, et qui vient de vivre plus d’un an de Service Covid au contact des malades. Une bulle d’air tellement méritée pour les soignants qui, depuis le début de la crise, donne tout pour nous aider à encore respirer.

Pour beaucoup, comme Farah, cette mini-édition aura été « le premier festival et les premiers concerts depuis deux ans ». Comme un faux air de retour à la normale qui ne doit pas masquer le fait de devoir encore faire preuve de précautions.

Solidays, durement touché par la crise sanitaire mais pas encore coulé

Certes, la crise sanitaire et l’annulation des deux dernières éditions ont durement éprouvé Solidays et Solidarité Sida avec, à chaque fois, la perte de 70% de leurs ressources pour mener des actions à l’année contre le Sida.

Mais cette journée spéciale « Merci aux soignants » démontre que, même si le virus a mis en pointillé la survie économique du festival, la solidarité et la fidélité de ses partenaires et du public restent intacts. Et associées à l’énergie des organisateurs, devraient lui permettre de rebondir. Et ainsi de relancer dès l’année prochaine, si la vie et la lutte reprennent leurs cours, leurs actions déterminantes pour contrer le Sida.

Un autre fichu virus à ne pas oublier. Et contre lequel le combat n’est pas encore gagné…

Un grand bravo à Solidarité Sida pour cette géniale initiative et un immense merci aux « soldats de la première ligne«  que l’on a malheureusement arrêté d’applaudir aux balcons et aux théâtres. Mais à qui l’on doit tant…

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