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Zhi Xiang, le moine bouddhiste qui sauve les animaux errants des rues de Shanghai

par Bluebob
Zhi Xiang est un moine bouddhiste qui sauve des animaux errants depuis plus de 27 ans et les recueille dans son monastère

Zhi Xiang est un moine bouddhiste de 51 ans qui recueille et sauve, depuis plus de 27 ans, les animaux errant dans les rues de Shanghai. La moitié d’une vie dédiée à sauver des créatures qui, sans lui, n’auraient pas survécu.

Zhi Xiang, le moine bouddhiste qui sauve des animaux errrants de la mort

Si la Chine a connu un enrichissement croissant et un développement de sa classe moyenne, ce dernier a été accompagné par un boom du marché des animaux de compagnie. Un nouveau hobby pour les nouveaux riches chinois qui a rapidement nourri le flot des animaux errants dans les rues.

Une population qui s’est chargée de se reproduire pour représenter aujourd’hui un véritable fléau dans les rues des grandes villes de l’Empire du Milieu. Une prolifération que les pouvoirs publics se chargent de traiter par l’abattage et l’euthanasie.

C’est pourquoi, au regard de sa foi, Zhi Xiang, 51 ans et moine bouddhiste de son état, sauve et recueille des animaux errants dans la ville de Shanghai depuis plus de 27 ans.

Ainsi, chaque fois qu’il trouve un chien, un chat ou autre dans la rue, il lui offre une nouvelle vie et un toit. Que ce soit dans son vieux monastère de Bao’en ou dans un refuge qu’il a créé à Shanghai.

Près de 8 000 chiens et plus de 200 chats sauvés

Convaincu qu’il doit « les sauver car, sinon, ils mourront à coup sûr », comme il le confessait à l’AFP, Zhi Xiang leur a consacrés la moitié de sa vie et a monté une véritable infrastructure pour mener à bien son projet.

Entre son monastère et son refuge, Zhi Xiang a aujourd’hui plus de 8 000 chiens à nourrir, mais aussi 200 chats, des poules, des oies ou des paons.

S’appuyant sur une équipe de bénévoles et plusieurs ouvriers, il soigne les animaux malades et estropiés – le plus souvent au monastère – et utilise les réseaux sociaux pour essayer de placer des animaux à l’étranger.

Ainsi, ce sont près de 300 chiens que Zhi Xiang a pu placer aux États-Unis, au Canada et en Europe. Zhi Xiang pense qu’ils « y sont très heureux » et que cela vaut « la peine de se battre pour eux », même s’il avoue qu’ils lui finissent toujours par lui manquer.

Enfin, si Zhi Xiang peut mener à bien cette quête qu’il s’est assignée, c’est aussi grâce aux dons dont il peut bénéficier. Ces derniers lui permettent en partie de couvrir les charges qui avoisinent les 2 millions de dollars par an pour nourrir et soigner toutes ces âmes qu’il a décidé de sauver.

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