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La générosité des Français a fleuri face à la pandémie

par Bluebob
La générosité des Français a fleuri pendant la pandémie

Selon le baromètre de France Générosités, les Français se seraient massivement mobilisés pendant l’épidémie de COVID-19, afin d’aider les associations et les fondations qui relayaient l’effort d’urgence. Un élan de générosité nationale encore plus que nécessaire pour une fin d’année décisive.

Les Français partie prenante de l’effort contre la pandémie

A l’instar de la récente mobilisation XXL des Français pour le ZEvent des streamers français (qui ont récolté 5,7 millions d’euros pour Amnesty International), on ne peut pas nier que la solidarité nationale existe encore, plus encore en cette période trouble.

Alors qu’associations et fondations débloquaient leurs fonds d’urgence pour épauler l’hôpital public, les Français ont choisi de participer à l’effort collectif. Et pas seulement en applaudissant le personnel soignant, tous les soirs à 20h.

Les Français ont été plus généreux et solidaires que de coutume

A période exceptionnelle nécessitait un engagement égal. Et visiblement les Français ont été particulièrement solidaires et généreux, puisqu’ils ont augmenté leurs dons de 22%. C’est même le Baromètre de la Générosité, réalisé par Oktos pour France Générosités, qui le dit.

Dans un communiqué de presse en date du 27 octobre, Le Syndicat des Associations et des Fondations faisant appel à la générosité a évidemment applaudi cette mobilisation et s’en est félicité. Même si pour Pierre Siquier, son président, « ces très bons résultats sont à nuancer car ces dons d’urgence ont été faits pour répondre à une situation inédite et à des besoins exceptionnels. »

Une solidarité salutaire, certes, mais un élan qu’il faudrait pouvoir maintenir tant « d’autres besoins restent toujours à financer ».

Le secteur associatif durement touché

Certains secteurs associatifs habituellement hautement prescripteurs ont vu leurs recettes d’activités chuter de 42%. L’annulation pure et simple de grands événements habituels de collecte nationale en menacent d’autres.

Des secteurs comme le sport et la culture ont subi une tempête économique. Non seulement ils risquent d’avoir énormément de mal à s’en remettre, mais aussi à se mobiliser dans les prochains mois. Or, ils sont généralement des relais décisifs pour une campagne comme celle du Téléthon.

Un dernier trimestre 2020 de tous les dangers

De fait, le dernier trimestre de l’année voit généralement 40% du total des dons annuels se déclarer. Or, il est à craindre que le reconfinement et l’incertitude économique le mettent en grand danger.

Ainsi, seuls 26% des donateurs habituels se disent prêts à donner à nouveau. Leur générosité s’étant déjà exprimée au printemps.

Or, les dons de fin d’année sont décisifs et vitaux pour les associations et les fondations d’intérêt général pour le maintien de leurs missions sociales, sanitaires ou médicales.

La générosité au secours de grandes institutions

C’est le cas, par exemple, pour des acteurs majeurs de solidarité et de santé qui ont vu leur activité être directement impactée par le COVID-19.

Le Secours Populaire Français, par exemple, a ainsi vu une augmentation de 45% des bénéficiaires de l’aide alimentaire pendant le confinement. La Croix Rouge Française, encore, a selon son directeur général Jean-Christophe Combe « assisté à une explosion des besoins sur le terrain pendant le confinement qui vont s’inscrire dans la durée et nous avons besoin de dons pour les financer. »

Autre grande figure de la solidarité, l’AFM-Téléthon reçoit plus de 90% de ses dons annuels lors de la grand messe traditionnelle de décembre grâce à ses événements de collecte dans toute la France. Qu’en sera-t-il cette année, tant dans la capacité des associations à se mobiliser ou des Français à faire des dons ? Qui plus est si le pays est encore en confinement et soumis au couvre-feu ?

De la nécessité de garder cet élan intact

Si la générosité des Français a donc fleuri au printemps, tous espèrent qu’elle perdurera. Qu’elle percera le froid de l’hiver pour permettre à ces grandes associations, bienfaitrices de notre société, de pouvoir encore mener à bien leurs actions de salut public.

Espérons que l’élan de générosité garde sa cadence pour que l’année ne finisse pas en requiem pour bon nombre de structures. Celles-là même dont le seul rôle est de faire le bien auprès de ceux qui en ont besoin.

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