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Leonardo DiCaprio premier de cordée pour sauver les îles Galápagos

par Bluebob
Le comédien Leonardo DiCaprio s'est fait le porte parole d'une organisation qui a levé 43 millions de dollars pour sauver les îles Galápagos

Très engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique et pour la protection de la nature, le comédien Leonardo DiCaprio s’est, encore récemment, fortement engagé auprès d’une organisation qui a pour but de sauver les îles Galápagos, exceptionnel trésor de biodiversité fortement menacé par les activités humaines.

Leonardo DiCaprio au secours des îles Galápagos

Hier, nous évoquions les retrouvailles en fanfare entre le public et les salles de cinéma, après une semaine de réouverture de ces dernières. Aujourd’hui, nous vous proposons d’évoquer l’engagement sans faille dans la cause écologique d’une des plus grandes stars actuelles du 7e Art : Leonardo DiCaprio.

À l’instar de son aîné Harrison Ford (Indiana Jones, Star Wars) de son ami Brad Pitt (Il était une fois à Hollywood), Leonardo DiCaprio a très tôt fait porter sa voix pour engager le monde à prendre plus de soin de sa planète.

En 1998, déjà, il créait sa fondation, aujourd’hui très active, pour soutenir des projets innovants de protection d’espèces en voie d’extinction ou de lieux naturels menacés.

Son engagement éclatait au grand jour, en 2014, lors de son discours d’ouverture du sommet des Nations Unies sur le climat de New York.

Bref, Leonardo DiCaprio n’est pas qu’une megastar. Il est aussi et surtout un citoyen du monde qui a envie de le protéger.

Dernièrement, il l’a encore montré en s’associant à une organisation de plusieurs associations pour venir au secours des îles Galápagos. Emmenée par Re: Wild, une structure qu’il a créée avec Global Wildlife Conservation, cette coalition a déjà mobilisé 43 millions de dollars pour restaurer les habitats naturels dégradés de l’île, et préserver des espèces endémiques qui menacent aujourd’hui de s’éteindre.

Les Galápagos, paradis de la biodiversité sur terre ou un parc d’attractions ?

Les îles Galápagos, archipel de l’Océan Pacifique à 800 kilomètres des côtes équatoriennes, est considéré par les scientifiques de l’écologie et de l’évolution comme un don de la nature. Une 8e merveille du monde.

Darwin ne s’y trompa pas quand, en 1835, il y accosta pour y étudier la biodiversité. Il y  fonda, en partie, son étude sur l’évolution et la sélection naturelle. En 1959, l’archipel devenait officiellement parc national.

Avec ses 9 000 espèces qui constituent une faune et une flore uniques au monde, la vingtaine d’îles qui composent l’archipel sont autant de paradis rares sur terre.

Le comédien Leonardo DiCaprio s'est fait le porte parole d'une organisation qui a levé 43 millions de dollars pour sauver les îles Galápagos

Avec leurs 9 000 espèces, la faune et la flore des Galápagos sont uniques au monde.

Mais tout ce qui est rare est attractif. Et, dès 1960, le tourisme de masse a inondé les îles.

Aujourd’hui, ce sont près de 250 000 visiteurs par an qui foulent le sol volcanique des Galápagos. Une demande affolante qui sature dangereusement la capacité d’accueil de l’archipel.

Certes, les autorités équatoriennes et la direction du parc national ont essayé d’endiguer l’afflux des touristes. Limitation des constructions humaines sur 3% des terres émergées, itinéraires de visites très encadrés… Mais ils ne parviennent pas à contrôler le tourisme sauvage, le braconnage et la pêche sauvage. Ainsi, sur l’ensemble des espèces endémiques de l’île, beaucoup sont aujourd’hui menacées d’extinction. C’est le cas, notamment, des tortues géantes ou des iguanes terrestres.

Le comédien Leonardo DiCaprio s'est fait le porte parole d'une organisation qui a levé 43 millions de dollars pour sauver les îles Galápagos

Les tortues géantes, parmi les espèces les plus menacées des Galápagos.

Bref, les Galápagos sont un paradis terrestre qui, à force d’être foulé et floué, menace dangereusement d’être perdu.

Une initiative, trois priorités pour les Galápagos

Pour Leonardo DiCaprio, Re:wind et les 40 structures impliquées dans l’initiative, le projet devra d’abord répondre à 3 priorités.

Tout d’abord, aider à restaurer l’île de Floreana. L’une des plus dégradées par les activités humaines dans les Galápagos.

Ensuite, préserver et augmenter la taille de la population de l’iguane rose. Une espèce aujourd’hui en danger critique d’extinction sur l’île Isabela.

Enfin, renforcer la protection des réserves marines de l’archipel. Essentielles à la vie locale, il faut aujourd’hui les préserver face aux flottes de pêche étrangères.

3 priorités qui en appelleront d’autres. Ainsi, l’action prévoit d’ores et déjà la réintroduction de 13 espèces disparues et l’augmentation de la population de 54 espèces menacées de l’île.

Enfin, pour lancer officiellement l’opération Galápagos, Leonardo DiCaprio a évidemment mis sa notoriété planétaire au service de la cause. Ainsi, il a fait de Paula Castaño, biologiste, l’éditorialiste de l’ensemble de ses comptes sociaux le temps d’une journée.

L’occasion pour elle de potentiellement s’adresser à plus de 86 millions de personnes.

Cela fait du monde à qui diffuser la bonne parole…

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